Comment faire pour calculer la solvabilité d’un locataire ?

En tant que propriétaire, vous n’êtes pas à l’abri du non-paiement du loyer. Toutefois, grâce à l’évaluation de certains symptômes, cette incertitude peut être anticipée. Une formule spéciale permet d’évaluer la solvabilité d’un locataire et de minimiser ainsi le danger de non-paiement.

Effectuer le calcul de la solvabilité d’un locataire

Le calcul de la solvabilité d’un locataire réduit le risque d’arriérés de loyer. L’objectif de cette analyse est d’évaluer si le locataire peut effectuer des paiements mensuels. Elle tient également compte des autres dépenses locatives, telles que celles pour le gaz, l’électricité et l’eau. Pour calculer l’exigence financière, divisez le revenu net du demandeur par 12 sur une année. Le résultat est à nouveau divisé par 3 pour obtenir l’exigence financière.

Dans cet exemple, si le revenu net annuel de votre locataire est de 20 000 euros, sa capacité locative est de 555 euros.

Dans ce cas, le revenu mensuel de votre locataire est de 1.666 euros. Un taux d’effort mensuel de 33,31 % a été calculé pour 555 euros. Le candidat locataire a un profil favorable pour un loyer avec charges ne dépassant pas 555 euros.

Demandez des documents justificatifs pour étayer votre calcul au cas où vous feriez une erreur. Bien entendu, vous ne pouvez demander que les documents qui sont légaux en vertu de l’article 35 de la loi Dalo (n 2007-290 du 5 mars 2007). Il s’agit généralement des bulletins de salaire et du dernier avis d’imposition, mais pas toujours.

Vérification de la solvabilité d’un locataire

Le calcul de la capacité locative est essentiel, mais il n’est pas suffisant à lui seul pour déterminer la solvabilité d’un locataire. D’autres critères doivent être pris en compte afin d’identifier un bon candidat payeur.

Lorsque vous lisez les demandes de location à l’écran, vous devez faire une sélection minutieuse. Pour commencer, assurez-vous que le candidat dispose d’un revenu constant et peut payer le loyer mensuel sans difficulté. Cet argent doit généralement être au moins trois fois supérieur au loyer pour éviter tout risque de loyer impayé.

Toutefois, comme certains locataires aisés sont des payeurs peu fiables, soyez prudent. Il n’est pas facile de vérifier l’honnêteté d’un locataire. Cependant, vous pouvez découvrir de nombreuses informations auprès du propriétaire précédent.

À lire aussi : comment ouvrir un coffre-fort en cas de perte de votre mot de passe ?

Loyer maximum par rapport au salaire

Le revenu du locataire est le facteur le plus important à prendre en compte pour déterminer le montant qu’il peut se permettre de payer pour le loyer. Le montant maximum qui peut être accepté est déterminé par une comparaison du salaire du locataire.

Le loyer mensuel des personnes bénéficiant du revenu de solidarité active (RSA) doit être inférieur à 400 euros. Le loyer maximum suggéré de 400 euros est calculé avec un salaire net de 1 200 euros et un revenu mensuel de 1 000 euros. Cette limite est fixée à un tiers du revenu mensuel pour permettre au locataire d’éviter les contraintes financières liées au paiement du loyer.

En France, il n’y a pas d’obligation de respecter un pourcentage de rapport entre le loyer et le salaire. Le contrôle des loyers est autorisé par la loi Duflot. Elle a pour but de limiter les loyers qui sont devenus incontrôlables dans les grandes villes. Aucun pourcentage spécifique n’est toutefois spécifié.

Une limitation du loyer peut également être mise en place. Si la propriété est située dans une zone de conflit, le propriétaire peut imposer une limite aux augmentations de loyer si le locataire renouvelle son bail.

Il existe toutefois quelques exceptions : les propriétés qui n’ont pas été louées pour la première fois depuis plus de six mois, celles qui ont subi d’importants travaux de rénovation au cours des six mois précédents et celles qui n’ont pas eu de locataires depuis plus de 18 mois.

Lorsque vous changez de locataire, vous n’êtes pas autorisé à recevoir des révisions de loyer à Paris. Vous devez également respecter les restrictions et limitations établies par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (OLAP).